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La restructuration du renseignement militaire moins sévère que prévu

L'affaire des données volées au Service de renseignement ne constitue pas le premier couac du système informatique de l'armée. [Martin Ruetschi]
La restructuration des renseignements militaires moins sévère que prévu / Audio de l'info / 1 min. / le 12 juin 2014
Ueli Maurer revient partiellement en arrière sur la suppression du tiers des effectifs du Service de renseignement de l'armée: seuls 11 postes devraient être biffés, a appris la RTS jeudi.

Le Services de renseignement de l'armée devrait être amputé de 11 agents pour un effectif global de 49 personnes, contre 60 actuellement, selon un document interne au Département de la défense (DDPS) que la RTS a pu consulter.

Les emplois biffés, qui s'inscrivent dans le cadre d'un vaste projet de redimensionnement de l'armée, touchent des spécialistes dans l'analyse des images satellites, un secteur considéré comme central par les experts.

Le bras de fer continue

Dans un premier temps, Ueli Maurer voulait supprimer 20 postes, soit un tiers des effectifs. Cette mesure avait suscité une vive opposition au sein des parlementaires proches de l'armée. Malgré cette correction, ces derniers ne veulent pas baisser les bras.

Ces élus, issus de tous les partis, promettent de se battre pour que l'armée maintienne la totalité des effectifs, et même pour que ceux-ci soient augmentés. De l'avis général, le renseignement est en effet une des priorités absolue de l'armée du futur, au même titre que la cyber-défense.

Ueli Maurer devrait présenter son projet cet automne. En attendant, le bras de fer continue entre le DDPS, contraint de faire des coupes pour passer à une armée de 100 mille soldats, et les défenseurs de services de renseignements militaires.

Christian Favre/dk

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