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La quatrième victime de l'avalanche de Mase est décédée

L'association suisse des guides de montagne réfléchit à étoffer l'offre de formation des cours sur les avalanches. [Maxime Schmid]
L'association suisse des guides de montagne réfléchit à étoffer l'offre de formation des cours sur les avalanches. - [Maxime Schmid]
Les quatre personnes emportées dimanche par une avalanche alors qu'elles participaient à un cours de prévention à Mase sont décédées, a annoncé mardi la police valaisanne.

La quatrième personne emportée dimanche par une avalanche sous la Pointe Masserey, au-dessus de Mase (VS), à une altitude de 2400 mètres, est décédée à l'hôpital, a annoncé mardi la police valaisanne dans un communiqué. Trois autres randonneurs avaient perdu la vie dimanche.

Cours de prévention

Les victimes, une Belge de 35 ans domiciliée en Valais, un Vaudois de 28 ans, un Valaisan de 26 ans et leur guide de 29 ans, originaire du canton de Neuchâtel et domicilié en Valais, participaient à un cours sur les avalanches, communiquait lundi l'Association suisse des guides de montagne (ASGM). Elles étaient sur le retour lorsque la coulée s'est déclenchée.

La police valaisanne précise une nouvelle fois que le danger d’avalanche est toujours "marqué" et qu'il est vivement conseillé de pratiquer le ski sur les pistes sécurisées.

Au total, douze personnes ont été victimes de la "mort blanche" depuis le 26 décembre en Suisse.

jvia/ats

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Renforcer l'offre de cours

L'association suisse des guides de montagne réfléchit à étoffer l'offre de formation des cours sur les avalanches, a déclaré mardi son président Pierre Mathey.

Déjà proposés actuellement, ces cours ne sont pas assez connus et les skieurs devraient pouvoir mieux se former, a-t-il constaté.

Vers des sanctions ?

Pour Heinz Walter Mathys, président d'honneur de la Commission suisse pour la prévention des accidents sur les descentes pour sports de neige, le respect de la montagne devrait régir le ski ou l'alpinisme.

"Lorsque le danger d'avalanche est de niveau 3 marqué ou supérieur, il faut complètement s'abstenir de sortir des pistes", martèle-t-il dans un entretien accordé au "Temps".

Selon lui, le hors-piste ne peut être interdit, mais limité et sanctionné en cas de non respect de ces limites.

Il rappelle que le déclenchement d'une avalanche qui dévalerait sur les pistes balisées est un délit pénal punissable de 3 ans de prison au maximum.