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L'UDC s'insurge contre l'influence du droit international en Suisse

Le président de l'UDC, Toni Brunner. [Steffen Schmidt - Keystone]
Le président de l'UDC, Toni Brunner. - [Steffen Schmidt - Keystone]
L'UDC dénonce l'éviction croissante du droit suisse par le droit international. Le parti part en campagne pour défendre la primauté des lois helvétiques.

L'Union démocratique du centre (UDC) a profité du calme estival pour élaborer un papier de fond de 30 pages s'insurgeant contre l'influence grandissante du droit international sur les lois suisses.

Alors que la Suisse est en pourparlers avec l'Union européenne ( La Suisse refuse une reprise automatique du droit européen), le parti met en cause notamment la Cour européenne des droits de l'homme et la Cour de justice européenne, mais également l'ONU ou l'OCDE. La Suisse reprend des interdictions et des réglementations décrétées par des organisations internationales qui "n'ont souvent aucune légitimité démocratique".

Une seule exception

Pour contrer cette tendance néfaste, l'UDC veut restaurer la primauté de la constitution fédérale sur le droit international. Seule exception à ce principe, les règles impératives du droit international.

Les nouvelles lois devraient prévaloir sur les accords internationaux antérieurs. Ainsi, en cas de besoin, il faut renégocier les traités ou les résilier, juge l'UDC. A l'inverse, les nouveaux accords internationaux primeraient sur des lois plus anciennes, pour autant qu'ils aient été soumis au référendum.

ats/pym

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Christoph Blocher se réjouit de voir "son" film

Invité de Forum sur La Première, Christoph Blocher s'est exprimé sur le documentaire que lui consacre Jean-Stéphane Bron, "L'Expérience Blocher". "Ce n'est pas mon film, pas mon idée, pas mon mérite."

Il explique que le réalisateur l'a approché avec le souhait de comprendre quelle était la force qui poussait le politicien. "Je me réjouis de voir le résultat", a lancé Christoph Blocher à la veille de sa projection au Festival du film de Locarno.

Quant aux critiques de la gauche sur le financement de ce documentaire, il répond: "je n'ai pas demandé qui paie ce film. Si ça avait été moi, j'aurais dit comment le faire. C'est le film de Jean-Stéphane Bron."