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Remboursement des substituts à la cigarette désormais réglementé

Une incitation financière peut-elle aider les fumeurs à dire "non" au tabac?
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Une incitation financière peut-elle aider les fumeurs à dire "non" au tabac? - [Rangizzz]
Les critères de remboursement des produits de substitution à la nicotine sont fixés. Berne a retenu le fait de fumer depuis plus de trois ans, à raison de plus de 10 cigarettes par jour, comme condition à la prise en charge.

La Commission fédérale pour la prévention du tabagisme (CFPT) a établi les critères pour la prise en charge des coûts liés aux produits de substitution à la nicotine par les caisses-maladie. Une décision motivée par le fait que les frais pourraient décourager les fumeurs de mener une thérapie suffisante et assez longue pour parvenir à arrêter.

La CFPT retient notamment le fait de fumer plus de dix cigarettes par jour depuis plus de trois ans. La durée du traitement à l'aide de produits de substitution à la nicotine est de trois mois et le remboursement n'est possible qu'une fois par an. Un suivi professionnel constitue toutefois une condition préalable.

Si les substituts étaient sous la responsabilité des caisses-maladie, les fumeurs se rabattraient moins vers d'autres substances dommageables pour la santé tels que le snus (ou snuff) ou le tabac à mâcher ou à sucer, estime le CFPT.

ats/kkub

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Substances contre la rechute

Les substituts commerciaux à la nicotine (chewing-gum, pansements, inhalateurs, pastilles à sucer) sont considérés comme efficaces dans une stratégie pour arrêter de fumer, selon la commission.

Ils auraient fait grimper le taux d'abstinence de 50 à 70%, indépendamment des consultations.

La plupart des cas de rechute ont lieu durant les deux premières années après que la personne a arrêté de fumer. Le taux de rechute s'élève à environ 10% par an.