Selon François Fillon, un accord fiscal franco-suisse exige un échange automatique d'informations
S'exprimant au micro de la RTS sur le conflit fiscal entre la Suisse et la France après les déclarations de Jean-Marc Ayrault concernant la Suisse (voir ci-dessous), François Fillon dit qu'il assume la continuité de la position française vis-à-vis de la Suisse.
L'ancien Premier ministre français estime que l'accord Rubik n'aura jamais aucune chance. Il déclare que "l'échange automatique d'information est une condition sine qua non".
François Fillon s'est aussi exprimé à propos de la situation intérieure française. Il juge que la crise de confiance actuelle en France est assez profonde pour provoquer un risque d'explosion sociale.
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Jean-Marc Ayrault évoque la Suisse
François Hollande a annoncé mercredi vouloir "éradiquer" les paradis fiscaux en Europe et dans le monde. Le président français voudrait imposer l'échange automatique d'informations à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Union européenne.
Et durant une séance houleuse à l'Assemblée nationale, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a désigné nommément la Suisse comme faisant partie des paradis fiscaux aux frontières de la France.