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Aucun débordement lors du congrès islamique à Granges-Paccot (FR)

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Le président du CCIS, le Biennois Nicolas Blancho, s'exprime lors du congrès islamique. - [Peter Klaunzer]
Le rassemblement du Conseil central islamique suisse à Granges-Paccot s'est déroulé dans le calme, a indiqué la police fribourgeoise, malgré la présence d'opposants au congrès.

La deuxième conférence annuelle du Conseil central islamique suisse (CCIS), a réuni entre 1500 et 2000 personnes samedi à Granges-Paccot (FR), selon les organisateurs. Des contre-manifestations se sont déroulées dans le calme, a indiqué la police.

Ces deux rassemblements autorisés ont réuni une trentaine de personnes à l'extérieur du centre de congrès Forum Fribourg. Encadrés par la police, les manifestants ont quitté les lieux en début d'après-midi, a indiqué Jacques Meuwly, de la police cantonale.

Dans un communiqué, le CCIS qualifie lui-même de "pacifique" le déroulement de ces manifestations organisées par des "formations d'extrême-droite et chrétienne". "Blancho dehors!", pouvait-on lire sur des pancartes, en référence au président du CCIS, le Biennois converti à un islam rigoriste Nicolas Blancho.

Prédicateur salafiste persona non grata

La conférence s'est déroulée sans son orateur vedette Mohammed Al-Arifi, déclaré persona non grata par l'Office fédéral des migrations (ODM). L'absence du prédicateur saoudien ne semble pas avoir eu une influence négative sur le nombre de visiteurs, selon le CCIS.

Quatorze orateurs suisses et étrangers se sont exprimés sur le thème de la justice. Selon le communiqué, le porte-parole du CCIS Qaasim Illi a critiqué dans son discours l'absence d'unité des musulmans, qui est justement importante pour lutter contre les injustices.

L'annonce de la venue de Mohammed Al-Arifi avait fait des vagues dans le canton de Fribourg. Tour à tour l'UDC, le PDC et le PCS ont manifesté leur mécontentement. Lire aussi: La venue d'un prédicateur salafiste à Fribourg crée la polémique.

ats/vtom

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