Les partis politiques suisses ont raté le coche du réseau social Facebook, affirme l'entreprise romande Virtua, spécialisée dans la communication multimédia. Les partis ne sont pas assez présents sur le réseau social, ce qui explique que seuls 20'000 Suisses déclarent aimer une des sept formations fédérales, souligne Virtua.
L'entreprise déplore le manque de corrélation entre le nombre de fans d'un parti et son importance dans le paysage politique: le PDC est ainsi sous-représenté sur Facebook, alors que le PLR et l'UDC y sont sur-représentés.
Manque de structure et de professionnalisme
Virtua explique également que le multilinguisme est mal appréhendé: le PBD ne publie ainsi qu'en allemand et, globalement, les solutions choisies sont peu adaptées à la gestion simultanée de plusieurs langues.
Les pages restent trop formelles, la plupart des partis assurant l'essentiel de leurs publications par des liens renvoyant à des communiqués de presse.
Virtua dénonce aussi un manque de structure et de professionnalisme, avec son lot de doublons, voire d'erreurs de communication. La plupart des pages cantonales et locales relèveraient d'initiatives particulières, sans charte graphique ni ligne éditoriale claire. Enfin, le rythme des publications est jugé irrégulier et trop dépendant des périodes de votation.
ats/ptur