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JO 2018: vers une nouvelle candidature de Sion

Eric Lehmann, de la police vaudoise aux Jeux olympiques?
Eric Lehmann, de la police vaudoise aux Jeux olympiques?
Après les échecs de Sion en 2002 et 2006, on reparle d'une candidature olympique en Valais. Selon Rhône FM, une nouvelle étude de faisabilité vient d'être lancée pour 2018. L'ex-commandant de la police vaudoise Eric Lehmann et le président du FC Sion Christian Constantin sont à la tête du projet.

Ce ne sont que les premiers pas de ce projet, assure-t-on en
Valais. Mais il suscite déjà des espoirs après plusieurs revers
pour des candidatures valaisannes ces dernières années
(voir ci-contre). En temps de crise, on murmure
même que les Jeux pourraient faire office de plan de relance.



Présidé par Eric Lehmann, le comité de candidature pour Sion 2018
rencontrera Swiss Olympic le 2 avril. S'il obtient le feu vert, un
dossier sera remis au CIO d'ici novembre prochain.



"Avant de nous lancer, nous voulons être certains que Swiss
Olympic et la Confédération s'engageraient avec nous. Si cela
devait être le cas, nous pourrions monter un dossier pour les Jeux
de 2018, voire 2022", a relevé Jérémie Robyr, membre de ce comité
exploratoire.

Engagement cantonal

Plusieurs personnalités de premier plan en Valais sont déjà
impliquées dans ces prémices de projet. Personnage souvent décrié
Eric Lehmann rebondit déjà, après avoir quitté avec grands fracas
la tête de la police cantonale vaudoise à la fin de l'année
dernière.



Mais l'homme a aussi à son crédit un excellent réseau: pour Sion
2018, Eric Lehmann s'entoure notamment de Christian Constantin,
architecte et président du FC Sion. Valais Tourisme a aussi montré
son intérêt, alors que le monde politique est représenté par le
conseiller aux Etats PDC Jean-René Fournier.

Zurich et Davos aussi en lice

Plusieurs écueils pourraient toutefois faire vaciller le projet.
Tout d'abord, il n'y aura qu'une candidature suisse. Si Genève a
jeté l'éponge en décembre dernier, d'autres régions sont sur les
rangs. Zurich et Davos font figure de favoris.



Toujours au niveau national, il faut absolument qu'Eric Lehmann et
ses associés reçoivent un fort soutien populaire, un appui bien
présent lors des dernières candidatures olympiques de Sion.

Des adversaires de poids

Autre atout pour Sion, le président du
CIO Jacques Rogge a récemment répété que les Jeux devaient
retrouver une taille plus modeste. Après les métropoles comme Turin
(2006), Vancouver (2010) et Sotchi (2014), une ville de 30'000
habitants remplirait les critères.



Mais le gros point négatif pour la candidature de Sion, c'est la
concurrence. Pour 2018, Annecy ou Munich sont déjà sur la ligne de
départ avec des dossiers solides. En France, Grenoble, Nice et
Pelvoux sont aussi intéressés. Il faudra aussi surtout surveiller
la candidature sud-coréenne. Les Jeux ne sont pas revenus en Asie
depuis 1998 (Nagano) et PyeongChang fait déjà figure de grand
favori.



Le lieu de la compétition sera choisi en 2011 à Durban, en Afrique
du Sud.



boi

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Déjà trois échecs pour Sion

Pays-hôte du CIO, la Suisse attend depuis de nombreuses années de revoir les anneaux olympiques.

Plus de 70 ans après les dernières Olympiades helvétiques, la candidature de Sion pourrait faire mouche.

Hiver et été confondus, la Suisse n'a accueilli les JO qu'à deux reprises, les deux fois en hiver et les deux fois à St-Moritz, en 1928 et en 1948.

Pour le Valais, le dernier espoir déçu remonte au 19 juin 1999. Ce jour-là, sur la place de la Planta à Sion, les Valaisans apprennent l'échec de Sion 2006. C'est Turin qui allumera la flamme.

La capitale valaisanne en était à sa troisième tentative.

Sion avait déjà été candidat pour les Jeux de 1972. Mais c'est Sapporo, au Japon, qui avait remporté la mise.

Vingt ans après, le comité de Sion 2002 est sur pied dès 1994 et tout semble lui sourire puisque Sion fait partie des quatre dernières villes retenues par le CIO. Mais les Jeux iront à Salt Lake City.