Publié

Un mouvement franc-comtois réclame le rattachement à la Suisse

En avril 2014, les locaux du MFC à Besançon affichaient déjà nettement leur opposition au rattachement de la Franche-Comté à la Bourgogne.
En avril 2014, les locaux du MFC à Besançon affichaient déjà nettement leur opposition au rattachement de la Franche-Comté à la Bourgogne.
Très déçu par la nouvelle carte des régions dessinée par le gouvernement français, le Mouvement Franche-Comté (MFC) se dit désormais favorable à un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse.

"Plutôt Suisses que Bourguignons !", martèle le président du MFC, mouvement régionaliste autonomiste franc-comtois, dans un communiqué cité lundi par le quotidien local Le Bien Public.

L'homme ne digère apparemment pas la nouvelle carte des régions, officialisée vendredi par le gouvernement français, qui prévoit notamment un rattachement de la Franche-Comté à la Bourgogne.

>> Lire : La France accouche laborieusement d'une réforme de ses régions

Prêt à contacter Simonetta Sommaruga

"Compte tenu de la perte par Besançon de son statut de capitale régionale et de la tournure désastreuse prise par les événements quant à l’avenir de la Franche-Comté et à celui de ses habitants, le Mouvement Franche-Comté (...) n’a malheureusement plus d’autre choix que se positionner désormais résolument en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse", explique le représentant du MFC.

L'homme se dit même prêt à contacter la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga "pour lui demander les conditions qui seraient à remplir à cet effet."

ptur

Publié

"Faire tout simplement comme Genève"

Le président du Mouvement Franche-Comté (MFC) rappelle que "selon un sondage qu’il avait fait lui-même réaliser en 2008 par le LINK-institut de Lausanne auprès de la population suisse, cette dernière s’était majoritairement déclarée favorable à ce que la Franche-Comté et la Savoie deviennent cantons suisses."

Pour lui, un rattachement à la Suisse permettrait aux Francs-Comtois d'être "gagnants sur tous les tableaux notamment en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, d’impôts et de sécurité." Il s'agirait finalement de faire "comme Genève, ancien département français, devenu canton suisse en 1815, et qui, sauf erreur, ne demande pas aujourd’hui à revenir."