Depuis le 27 juillet, le "Golden State" est frappé par le plus grand incendie jamais observé sur ses terres. Les feux, qui ne sont toujours pas entièrement maîtrisés, ont ravagé 128'000 hectares, soit une superficie proche de la ville de Los Angeles. Au moins huit personnes ont perdu la vie.
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Les fumées issues de ces incendies aux Etats-Unis sont projetées dans l'air et peuvent parcourir des milliers de kilomètres au gré des vents.
En raison d'un courant d'ouest au-dessus de l'Atlantique, elles ont atteint plusieurs pays d'Europe en dix jours (voir ci-dessus). Parmi eux, on retrouve l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie ou encore la République tchèque. Et la Suisse n'est pas épargnée.
Peu d'incidence sur la qualité de l'air suisse
MétéoSuisse a observé ces fumées californiennes au-dessus de Payerne, dans le canton de Vaud, à une altitude située entre cinq et dix kilomètres.
Les particules ont également été mesurées à une altitude plus basse - entre trois et sept kilomètres - à la station de recherche du Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, note MétéoSuisse.
Selon l'institut météorologique, ces fumées n'influencent que très peu la qualité de l'air en Suisse. "Il n'y a pas de danger car les fumées ont été diluées, la concentration est beaucoup moins élevée ici", explique Maxime Hervo, collaborateur scientifique à MétéoSuisse, dans le 19h30 de la RTS.
En revanche, elles "illustrent bien le caractère mondial des problématiques climatiques", précise l'institut sur son blog.
rens