Cet outil, une première, est destiné aux médecins. Il permet en 5 minutes de dépister la présence de difficultés langagières chez des seniors se plaignant de perturbations cognitives.
Le test est né sous l’impulsion du professeur Macoir, de l’Université Laval à Québec. Autour de lui s’est constitué un collectif de spécialistes, dont Marion Fossard, professeure en logopédie à l’Université de Neuchâtel. Ils ont développé le DTLA, abréviation anglaise de "test de dépistage de troubles du langage chez les adultes et les personnes âgées".
Neuf épreuves
Le DTLA comprend neuf épreuves explorant des sous-domaines langagiers touchés dans les pathologies neurodégénératives (répétition de mots ou de phrases, dénomination d’images, compréhension de phrases, etc.). Il permet de décider de la nécessité d’une évaluation plus complète des fonctions langagières et cognitives.
Les chercheurs visent la mise en oeuvre généralisée du DTLA dans les centres mémoire des hôpitaux d’ici un à deux ans.
pym