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2016, année la plus chaude sur Terre depuis le début des relevés en 1880

L'Arctique a connu en 2016 ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900 (image d'illustration). [ap/keystone - Dave Schneider]
L'Arctique a connu en 2016 ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900 (image d'illustration). - [ap/keystone - Dave Schneider]
L'année 2016 a été l'année la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé mercredi l'agence américaine NOAA, une information confirmée par l'Organisation météorologique mondiale et la Nasa.

C'est le troisième record annuel consécutif de chaleur pour la planète, a annoncé mercredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Avec une montée record du mercure durant chacun des mois de janvier à août, la température à la surface des terres et des océans a été 0,94 degré Celsius supérieure à la moyenne du XXe siècle (qui était de 13,9°C), surpassant le précédent record de 2015 de 0,04°C, a précisé la NOAA.

Septembre 2016 avait marqué la fin des records mensuels consécutifs de chaleur enregistrés pendant seize mois, résultant en partie de la récurrence du courant équatorial chaud du Pacifique El Nino. Celui-ci a commencé à se dissiper à partir du printemps.

Cinq records de chaleur depuis 2000

Dans une analyse séparée des relevés de températures mondiales, la Nasa a également déterminé que 2016 a été l'année la plus chaude sur le globe en 136 ans.

Depuis le début du XXIe siècle, la planète a enregistré cinq années de chaleur record, en 2005, 2010, 2014, 2015 et 2016.

agences/hend

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Fonte continue des banquises

La fonte de la banquise arctique s'est poursuivie en 2016: l'étendue moyenne des glaces flottant sur l'océan était d'environ 10,1 millions de kilomètres carré, soit la plus petite superficie mesurée depuis le début des observations par satellite en 1979, selon le Centre National de la neige et de la glace.

L'Arctique a connu en 2016 ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900, entraînant non seulement une fonte de la banquise sans précédent, mais ce qui a aussi retardé la formation de nouvelle glace à l'automne.

Quant à l'Antarctique, la superficie annuelle moyenne des glaces sur l'océan a été la deuxième plus petite dans les annales avec 11,1 millions de km2, se réduisant à des niveaux sans précédent en novembre et décembre.