Les pilotes Bertrand Piccard et André Borschberg ont assisté à l'atterrissage de l'avion cargo sur l'aérodrome militaire de Dübendorf (ZH). Des dizaines de passionnés d'aviation étaient également présents.
L'avion sera maintenu en état, même si les coûts de vol sont élevés, a expliqué André Borschberg. L'appareil a été conçu pour voler 2000 heures. Il en reste 1300. Il serait également envisageable de l'exposer dans un musée, mais pour l'instant, il reste à Dübendorf.
Le CO2 déjà compensé
Le dioxyde de carbone émis par le vol Abou Dhabi-Dübendorf a déjà été compensé, a souligné Bertrand Piccard. "Nous avons acheté des panneaux solaires pour le toit d'une école en Afrique, via la fondation Myclimate", a-t-il précisé.
Avec le retour de Solar Impulse à Dübendorf, c'est un cycle qui s'achève. C'est en effet sur cet aérodrome militaire que le prototype de l'avion avait effectué son premier vol en 2009. Il avait duré 30 secondes. Pour le projet, c'était un pas de géant.
ats/pym
André Borschberg et Bertrand Piccard se sont relayés aux commandes de l'appareil dans un tour du monde entamé en 2015, dans le sens ouest-est. Ils avaient dû patienter près de neuf mois à Hawaï pour réparer les batteries, endommagées par la surchauffe pendant la longue traversée entre le Japon et l'archipel situé au milieu du Pacifique.