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Apple invoque la liberté d'expression pour ne pas livrer d'infos au FBI

Le FBI veut forcer Apple à lui permettre l’accès au smartphone d’un des terroristes de San Bernardino
Le FBI veut forcer Apple à lui permettre l’accès au smartphone d’un des terroristes de San Bernardino
Apple devrait invoquer la liberté d'expression garantie par la Constitution américaine pour contester la décision de justice lui ordonnant d'aider le FBI à décrypter le téléphone d'un des auteurs du massacre de San Bernardino.

Le groupe, qui a obtenu jeudi trois jours supplémentaires pour répondre à l'injonction d'un tribunal de Los Angeles, a jusqu'au 26 février pour adresser sa réponse, a-t-on appris d'une source proche du dossier.

Le bras de fer entre Apple et l'administration Obama a ouvert un débat plus général sur le cryptage des iPhone et les enjeux de sécurité nationale.

>> Lire : Le cryptage, pomme de discorde entre Tim Cook et les Etats-Unis

Soutien de Google et Facebook

Le PDG d'Apple, Tim Cook, a parlé d'une "mesure sans précédent qui menace la sécurité de nos clients" et a reçu le soutien d'autres poids lourds du secteur des "high techs" comme Google, Facebook ou Twitter.

Apple a fait appel à deux avocats réputés pour leur défense de la liberté d'expression.

Les avocats du département de la Justice ont eux sorti des cartons plusieurs précédents, dont un arrêt de la Cour suprême en 1977 confirmant une injonction adressée à une compagnie de téléphone.

Mais Apple va tenter d'élargir son recours en incluant le premier amendement de la Constitution qui garantit la libre expression.

reuters/sbad

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