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Des mathématiciens de l'EPFL au service de l'univers Star Wars

Parmi les 20'000 personnages recensés, 7500 jouent un rôle de premier plan. [LUCASFILM - DR]
Parmi les 20'000 personnages recensés, 7500 jouent un rôle de premier plan. - [LUCASFILM - DR]
L'univers de la saga Star Wars a été quantifié par des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Grâce à un nouvel outil informatique, ils ont pu obtenir des informations inédites.

Les fans de la série savent que l'univers va bien au-delà des sept films. Mais certains pourraient être étonnés de son ampleur: les chercheurs de l'EPFL ont dénombré plus de 20'000 personnages répartis en 640 communautés sur 294 planètes, a communiqué mercredi la haute école.

Parmi ces 20'000 personnages, 7500 jouent un rôle de premier plan. Les bons sont supérieurs en nombre: on compte 1376 Jedis contre 724 Siths. L'analyse des dix communautés principale dévoile en outre que près de 80% de la population de la galaxie serait humaine.

Analyse des réseaux

Le programme a aussi permis de situer les personnages dans le temps. Un exercice peu évident puisque l'histoire se déroule sur 36'000 années, segmentées en six périodes principales.

"Pour défricher cette forêt de données, nous nous basons sur l'analyse des réseaux, c'est-à-dire sur toutes les connexions qu'un personnage entretient avec les autres", a indiqué Xavier Bresson, chercheur au Laboratoire de traitement des signaux 2 de l'EPFL.

ats/kg

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Un programme au-delà de Star Wars

Le programme développé par les chercheurs de l'EPFL peut être utilisé au-delà de l'univers de Star Wars puisqu'il permet de tracer des chemins dans la masse d'informations qui s'offre en vrac sur internet.

Les algorithmes peuvent trier et quantifier des quantités importantes de données. Ils sont capables de tisser des liens entre eux et de leur donner un sens. Les résultats sont présentés sous forme de graphes interactifs.

A long terme, cet outil pourrait être appliqué dans de nombreux domaines. "Le jour où suffisamment de documents et archives seront numérisés, cette méthode pourrait s'avérer très utile pour combler certaines lacunes dans le registre des connaissances historiques ou sociologiques", a encore expliqué Xavier Bresson.