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Les gènes de moustiques modifiés pour lutter contre le Zika au Brésil

Le gouvernement brésilien a annoncé qu'il allait consacrer des fonds à un centre de recherche biomédicale afin d'aider à développer a vaccin contre le virus Zika. [AP Photo - Andre Penner]
Le gouvernement brésilien a annoncé qu'il allait consacrer des fonds à un centre de recherche biomédicale afin d'aider à développer a vaccin contre le virus Zika. - [AP Photo - Andre Penner]
Des tests effectués au Brésil par une entreprise de biotechnologie britannique ont montré que le traitement génétique de moustiques pourrait aider à combattre le virus Zika.

Les résultats des tests effectués depuis avril 2015 ont révélé que le fait d'avoir introduit une population de moustiques mâles génétiquement modifiés avait fait baisser de 82% le nombre de larves transmettant le virus entre avril et décembre 2015.

Les scientifiques ont travaillé avec des mâles car, dans cette espèce, seule la femelle pique.

Le virus est porté par le moustique Aedes aegypti, également responsable de la transmission de la dengue et du chikungunya.

Vers une solution ?

Joseph Conlon, conseiller technique pour l'American Mosquito Control Association, a reconnu que la procédure n'avait pas obtenu un taux de réussite de 100%. Mais il a ajouté que si des mesures étaient autorisées, il serait possible de réduire la population de moustiques afin de l'amener en dessous des niveaux de transmission de la maladie, et ce avec un effet minimum sur l'environnement.

AP/apyt

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Augmentation des cas de microcéphalie

La propagation du Zika a été mise en lien avec une augmentation récente des cas de malformations chez les nouveaux-nés, telles que la microcéphalie, une maladie rare qui empêche le cerveau des bébés de se développer normalement.

En effet, la majorité des 3530 bébés atteints de microcéphalie recensés par le ministère brésilien de la santé se trouvent concentrés dans les régions les plus pauvres du pays. En 2014, moins de 150 cas de microcéphalie ont été recensés.

Cela n'a pas empêché les habitants des régions plus prospères, comme Rio de Janeiro ou Sao Paulo, de s'approvisionner en antimoustiques.