Les bénéfices "sont largement supérieurs aux risques associés", affirme une étude publiée mardi. L'enquête européenne a été conduite dans l'agglomération de Barcelone qui compte 3,2 millions d'habitants.
Elle a évalué l'impact global sur la santé d'une réduction des trajets en voiture au profit de mode de déplacements "actifs": vélo, marche à pied et transports publics.
Douze vies épargnées par an
Plusieurs scénarios ont été analysés, notamment l'impact de l'introduction en 2007 d'un réseau municipal de vélos en libre-service sur certains problèmes de santé: maladies cardiovasculaires, démences, diabète de type 2, cancers du sein et côlon.
Ce système a "permis, en augmentant l'activité physique des individus, d'épargner douze vies par an contre une augmentation de 0,03 décès par an dus aux accidents de la circulation et 0,13 décès par an liés à une inhalation plus importante de polluants", selon l'étude.
agences/fb
Moins de CO2
La pratique du vélo et de la marche bénéficie à la population générale d'une ville en réduisant le niveau de pollution, souligne la recherche.
Par exemple, "la mise en service des vélos en libre-service à Barcelone a conduit à une réduction des émissions de CO2, estimée à 9000 tonnes chaque année".
Toutefois, les bénéfices sur la santé de la population générale d'un air un peu plus pur sont "beaucoup moins importants que les bénéfices liés à l'activité physique" du vélo et de la marche pour ceux qui les pratiquent, indique l'enquête.
Taux de transport à vélo
Entre 2 et 15% des transports se font à vélo dans les grandes villes françaises, selon le "plan national vélo" 2012.
Dans certaines villes européennes comme Amsterdam, ce taux dépasse 20%.