"Notre étude ne dit pas que le fait d'être gothique provoque la dépression ou le suicide, mais que certains jeunes gothiques sont plus vulnérables face à ces maladies", indique Lucy Bowes qui a dirigé l'étude parue vendredi dans la revue The Lancet Psychiatry.
Les chercheurs ont étudié quelque 2300 adolescents britanniques qui ont notamment été interrogés sur leur état psychologique (états dépressifs, automutilations, tendances suicidaires) à l'âge de 18 ans.
"Effet de contagion"
Ils ont découvert que ceux qui étaient entrés dans la mouvance gothique vers l'âge de 15 ans, étaient trois fois plus fréquemment dépressifs et cinq fois plus susceptibles d'avoir des tendances suicidaires ou automutilatrices.
Selon les chercheurs, le lien entre dépression et mouvance gothique pourrait s'expliquer par un "effet de contagion par les pairs", mais la mouvance pourrait également attirer davantage de jeunes déprimés.
afp/pym