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Une étude démontre la nocivité des particules fines secondaires

Les poussières fines sont nocives, y compris quand elles sont émises par un moteur récent.
Les poussières fines sont nocives, y compris quand elles sont émises par un moteur récent.
Des chercheurs de l'Université de Berne et de l'Institut Paul Scherrer ont démontré que les particules fines secondaires endommagent le tissu pulmonaire et affaiblissent ses fonctions en défense.

Si les poussières directement émises depuis un moteur ont fait l'objet de nombreuses études, celles transformées par la lumière du Soleil, dites particules fines secondaires, l'ont nettement moins été. Elles peuvent pourtant représenter jusqu'à 90% de l'ensemble des poussières fines.

Des scientifiques placés sous la direction de Marianne Geiser, chercheuse en pneumologie, et Josef Dommen, chercheur spécialiste des aérosols, ont donc choisi de se pencher plus particulièrement sur la toxicité de ces poussières fines secondaires.

7 millions de victimes de la pollution

Depuis plus de dix ans, des études montrent que les particules présentes dans l'atmosphère sous forme de poussière fine ont des conséquences néfastes sur la santé, rappelle l'Université de Berne dans un communiqué diffusé lundi.

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé, 7 millions de personnes sont décédées prématurément en 2012 des suites de l'exposition à la pollution atmosphérique.

ats/rens

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