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Les insectes dévorent des tonnes de déchets dans les rues de New York

Des tonnes de "junk-food" jetés dans les rues sont éliminées par les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées. [Biosphoto / Eric Guilloret]
Des tonnes de "junk-food" jetés dans les rues sont éliminées par les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées. - [Biosphoto / Eric Guilloret]
Des armées d'insectes jouent un rôle important pour nettoyer les déchets alimentaires produits par les humains qui se retrouvent dans les rues de Manhattan, selon des chercheurs.

A New York, "nous estimons que les insectes dans la seule partie médiane du corridor de Broadway à West Street consomment plus de 950 kilos d'aliments de restauration rapide par an qui ont été jetés", a déclaré Elsa Youngsteadt, auteure d'une recherche sur le rôle des arthropodes à Manhattan publiée mardi dans la revue Global Change Biology.

"Ceci met en lumière le véritable service que ces insectes fournissent en éliminant efficacement nos ordures", poursuit-elle.

En concurrence avec les rats

La plus grande surprise des chercheurs a été que les insectes des rues mangeaient de deux à trois fois plus de détritus que ceux qui se trouvaient dans les parcs, notamment en raison des fourmis de trottoir, très efficaces.

De plus, les chercheurs ont découvert que les fourmis et les rats sont en concurrence pour dévorer les détritus alimentaires humains. Ainsi, celles-ci aident aussi à contenir les populations de rats, conclut Elsa Youngsteadt.

afp/vtom

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La méthode des scientifiques

Pour mesurer les quantités de restes de nourriture consommée par ces différents arthropodes dont surtout les fourmis, les millepattes, les mites et les araignées, les chercheurs ont placé les aliments les plus fréquemment trouvés dans les poubelles et sur les trottoirs, chips, biscuits, pain, hot-dog, dans plusieurs rues et parcs de New York, dont Central Park.

Ils ont mis de la nourriture dans des cages de façon à ce que seuls les insectes puissent y accéder, et d'autres déchets alimentaires à l'air libre où différents animaux pouvaient les manger.

Vingt-quatre heures après, les scientifiques ont récupéré les restes pour mesurer les quantités qui avaient été consommées.