Le cerveau des schizophrènes présente une topologie décentralisée. Les connexions doivent contourner les parties atteintes et sont de ce fait moins efficaces, rapportent des chercheurs de l'EPFL et du CHUV dans la revue Human Brain Mapping.
Les comparaisons entre cerveaux sains et schizophrènes montrent pour la première fois que chez ces derniers, 26 régions sont affectées. Cela signifie qu’environ 30% de l’ensemble des noeuds du réseau cérébral sont touchés.
Chemin plus long
La conséquence de cela est d’abord la présence de connexions moins efficaces chez les patients. En effet, obligées de contourner les parties atteintes, les connexions doivent trouver d’autres chemins, plus longs et moins efficients.
Le réseau de connexions se trouve plus décentralisé chez les patients schizophrènes que chez les autres. Pour les chercheurs, l'observation de ces altérations et la topologie décentralisée des parties atteintes pourraient constituer un des mécanismes principaux de la maladie.
ats/kkub