Comme un début précoce des premières règles laisse augurer des maladies ultérieures (comme le diabète, des affections cardiovasculaires ou le cancer du sein), une équipe internationale, comprenant des chercheurs de Lausanne, a lancé une étude d'envergure sur les bases génétiques à ce phénomène.
Après l'examen du patrimoine génétique de 180'000 femmes, les chercheurs ont découvert plus d'une centaine de variantes qui influencent les hormones, la masse corporelle et diverses maladies, indiquent-ils dans la revue Nature parue mercredi.
Une influence postnatale
L'alimentation et l'activité sportive jouent un rôle, mais l'étude a mis au jour un réseau complexe de facteurs génétiques qui y participent, poursuit John Perry.
Pour certains de ces gènes, la provenance, du père ou de la mère, est manifestement déterminante. De ces gènes dit "imprimés", la science savait qu'ils influencent la croissance et le développement du foetus. Mais c'est la première fois qu'on peut leur attester un ascendant postnatal.
ats/bri
Des équipes suisses
Des chercheurs de l'Université et de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne ainsi que de l'Institut suisse de bioinformatique de Lausanne étaient associés à l'étude.
L'âge des premières menstruations
Le moment des premières règles varie fortement: chez certaines filles, elles apparaissent à huit ans, chez d'autres à dix-huit.
La moyenne se situe à treize ans.