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Des firmes suisses profiteraient de dons d'organes contestés en Chine

La revue de presse
Par Georges Pop et Patrick Chaboudez / La revue de presse / 6 min. / le 7 mai 2015
Revue de presse du 7 mai

Officiellement, les autorités chinoises ne veulent plus "utiliser" les organes de personnes condamnées à mort et exécutées mais uniquement les organes de donateurs volontaires. Cette décision, annoncée en début d'année, a été saluée par les milieux médicaux occidentaux.

Or, selon de nombreuses ONG, cette pratique n'aurait pas disparue. Elle se poursuivrait simplement de manière plus discrète, plaçant des firmes comme Novartis dans une situation délicate, révèlent le Bund et le Tages Anzeiger. Depuis mars, la l'industrie pharmaceutique bâloise coopère en effet avec la section de transplantation de l'hôpital universitaire de Guangzhou. L'objectif: améliorer les standards de qualité dans les transplantations.

Mais pour les deux quotidiens alémaniques, impossible de savoir clairement si Novartis possède toutes les garanties que ces organes proviennent bien de "sources éthiques".

Par Georges Pop et Patrick Chaboudez

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