Les banques traditionnelles ne gagnent plus que des clopinettes sur les avoirs déposés dans leurs coffres, constatent les quotidiens La Liberté, Le Courrier et le Quotidien Jurassien. Les taux d'intérêt historiquement bas font peut-être grincer des dents les petits épargnants.
Pour Raiffeisen, Post Finance ou les banques cantonales, les marges ont tellement fondu que le cabinet spécialisé Ze tire la sonnette d'alarme.Certes ces banques font encore aujourd'hui des bénéfices, mais le recul est amorcé. Il va falloir à terme prendre des mesures drastiques d'économies: fermer des succursales, externaliser l'informatique, développer des services par internet, envisager des rapprochements, voire des collaborations ... Certaines banques pourraient même disparaître !
Georges Pop et Patrick Chaboudez