"Au CERN, certains physiciens gagnent à peine plus que le SMIC", révèle Le Temps ce mardi, en précisant que le nombre d'employés ayant des contrats précaires ne cesse d'augmenter. Fiche de paye moindre, aucune couverture sociale: il y aurait en effet 11'000 personnes dans cette situation aux portes de Genève.
Le journal est allé à la rencontre de ces sous-traitants toujours plus nombreux, mandatés par des institutions ou des universités. Il les surnomme "les prolétaires de la physique nucléaire". Pour certains d'entre eux c'est ça ou le chômage dans leur pays.
En parallèle, les fonctionnaires de l'institution déplorent une baisse des effectifs.
"Le CERN utilise toute la flexibilité possible pour tourner correctement", note enfin Le Temps, ajoutant que c'est la motivation de la recherche qui fait tourner le grand collisionneur de particules.
Estelle Braconnier et Patrick Chaboudez