Publié

Les Vaudois face au casse-tête de l'école à journée continue

Nous avons moins d'élèves par classe dans les écoles du réseau d'éducation prioritaire. [Marcel Bieri/Keystone]
Assurer un suivi des élèves entre 7h30 et 18h30 relève du défi. - [Marcel Bieri/Keystone]
Le canton de Vaud va devoir mettre en place le principe de l'école à journée continue et c'est un vrai tracas, peut-on lire jeudi dans 24 heures. Le quotidien bernois Bund s'intéresse de son côté au président des libéraux-radicaux, Philipp Mueller, dont le style énergique fait des étincelles. On apprend aussi dans la presse alémanique que le Banque cantonale de Zurich veut augmenter son capital en faisant passer à la caisse les contribuables zurichois.

L'école à journée continue, un casse-tête vaudois

Le canton de Vaud votait "oui"  en 2009 au principe de l'école à journée continue. Un très beau principe qu'il s'agit désormais de mettre en place et c'est là que le bât blesse. Le principe est simple: faire en sorte que les enfants aient une journée cohérente entre 7h30 et 18h30 et que cette journée soit centrée sur les besoins de chaque jeunes,  explique 
la présidente de l'association des parents d'élève dans 24 heures. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la mise en oeuvre de ce principe simple  promet d'être complexe. Pour essayer d'y voir clair, la ville de Lausanne a commandé une étude de 200 pages qui risque de faire des remous, car il s'agit d'une vraie révolution dans la façon d'appréhender l'école. Une révolution de plus pour l'école vaudoise en perpétuelle mutation. Face à cette complexité, Lausanne se fixe 5 à 10 ans pour que le projet soit réalisé, même si des changements concrets sont déjà prévus pour la rentrée 2013. Complexe pour Lausanne, cette mise en oeuvre sera encore plus compliquée pour le reste du canton, estime Claude Ansermoz dans son édito. Ce qui vaut pour Lausanne ne vaut pas forcément pour le reste du canton, notamment financièrement et le journaliste de rappeler que certaines communes ont déjà du mal aujourd'hui à organiser et financer ne serait qu'une cantine scolaire.

Les libéraux-radicaux découvrent la provocation

C'est le titre du Bund qui nous explique que jusqu'ici le Part libéral-radical avait une attitude de noble retenue. Une image qui vole en éclats sous la présidence de Philippe Müller, qui n'a pas hésité à parler d'attitude puante concernant le comportement des banquiers de Wegelin. Il a également parlé d'une cascade de cochonneries concernant l'attitude de nombreux financiers. Le mode opératoire de Philippe Müller est donc, nous explique le journal bernois, l'attaque avec une provocation ciblée et un sens saisissant du raccourci. Il est présent sur tous les canaux médiatiques pour s'exprimer sur des thèmes comme la politique financière ou sur l'achat de l'avion de combat Gripen. Le parti libéral-radical, qui est d'ailleurs très présent auprès des haut gradés de l'armée suisse, semble actuellement dicter au conseiller fédéral UDC Ueli Maurer ses conditions. Le calcul de Philippe Müller est de faire ainsi du Parti libéral radical une formation politique à nouveau populaire.

L'appétit de la Banque cantonale de Zurich

La Banque cantonale de Zurich demande au contribuable de passer à la caisse, titre jeudi le Tages-Anzeiger. Le Grand Conseil devrait injecter deux milliards dans la banque de l'Etat. La Neue Zürcher Zeitung nous explique que le 4e établissement bancaire de suisse veut augmenter son capital en le faisant passer à 4,5 milliards alors qu'il est aujourd'hui deux milliards. Mais cette augmentation n'a aucun rapport avec le conflit fiscal qui oppose la banque cantonale zurichoise à la justice américaine selon le président de l'établissement bancaire. C'est du pur hasard, affirme-t-il. Cette augmentation de capital est destinée à lancer une nouvelle stratégie de la banque qui devrait ouvrir des antennes dans toute la Suisse, nous explique-t-on dans le Tages-Anzeiger.

Des éloges pour Hillary Clinton

Au moment où l'ex-first lady a pris les rênes de la diplomatie américaine, en janvier 2009, le tout Washington était plutôt sceptique. Mais à l'heure où elle est sur le point de quitter ses fonctions, les éloges pleuvent. Bûcheuse, battante, main de fer dans un gant de velours, elle est aussi la secrétaire d'Etat qui a le plus voyagé dans l'histoire des Etats-Unis avec 112 pays visités à son actif. Hillary Clinton a su, nous dit Le Temps, projeter la diplomatie américaine dans ce qu'elle appelle la diplomatie du XXIème siècle, une diplomatie de terrain, plus souriante, plus proche des gens. Le Temps qui conclut son portrait avec une question que tout le monde se pose: Hillary Clinton sera-t-elle candidate à la présidentielle 2016 ? Pour l'heure, épuisée et le visage bouffi de fatigue, elle semble plutôt en quête de repos.

Maurice Doucas et Ariane Hasler avec nr

Publié