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Le choix de Kinshasa pour le sommet de la francophonie étonne

Alors que des chefs d'Etats se retrouvent à Kinshasa à l'occasion du sommet de la francophonie, la République Démocratique du Congo est toujours ravagée par des conflits armés. [Junior D.Kannah]
Alors que des chefs d'Etats se retrouvent à Kinshasa à l'occasion du sommet de la francophonie, la République Démocratique du Congo est toujours ravagée par des conflits armés. - [Junior D.Kannah]
Dans la presse romande du jour, le choix controversé de Kinshasa comme ville hôte du sommet de la francophonie fait les titres. La Liberté raconte comment Marie Garnier s'est mise à dos une partie du parlement et des agriculteurs fribourgeois avec phrase maladroite. De son côté, le Blick s'intéresse au prix de l'essence.

Un sommet dans un pays en conflit

Abdou Diouf, le secrétaire général de l'organisation internationale de la francophonie présidera le Sommet de Kinshasa. Dans une interview accordée au journal Le Temps, l'ancien président sénégalais défend le choix de la capitale de la République Démocratique du Congo. Il insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une visite d'Etat, mais d'une réunion de l'organisation de la francophonie. De plus, la RDC se trouve être le pays francophone le plus important au monde après la France en nombre de locuteurs et le premier pays francophone d'Afrique. Le reportage publié dans l'Hebdo nous rappelle toutefois qu'au moment où les grands de ce monde échangeront des poignées de mains, les rebelles qui sèment la terreur dans les provinces du nord et du sud du Kivu continueront d'échanger des tirs de fusils.

La petite phrase de Marie Garnier

La Liberté raconte comment la cheffe de l'Agriculture de Fribourg s'est mis à dos un tiers des députés et le lobby paysan. Avec sa phrase "les boulangers, contrairement aux agriculteurs, n'ont pas le temps de défendre leurs intérêts au Grand Conseil", elle a contrarié des parlementaires qui ont condamné les propos. Face au tollé, la cheffe de l'Agriculture a présenté ses excuses. Le journaliste de la Liberté profite de l'occasion pour évoquer le style franc et direct de la conseillère d'Etat.

Le plein, toujours plus cher

Faire le plein n'a jamais été aussi coûteux, titre ce matin le Blick, qui poursuit en expliquant que les automobilistes suisses n'ont jamais dû chercher aussi profondément dans leur poche de quoi payer leur essence. De janvier à décembre, l'automobiliste a dû payer en moyenne le litre d'essence sans plomb 95 au prix de 1.81 franc. Cette augmentation s'expliquerait, selon le patron de Migrol, par la hausse des prix provoquée par le conflit syrien et l'augmentation des tarifs de transports sur le Rhin.

Un gratuit pro-Netanyahu

Il semblerait, nous dit ce matin le Tages-Anzeiger, que le milliardaire américain Sheldon Adelson fait beaucoup de mal à la presse traditionnelle israélienne avec son journal gratuit "Israël Yayom" qui met en danger économique la presse traditionnelle, constituée de journaux prestigieux. Ce gratuit israélien ne viserait qu'un seul et unique but: soutenir le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

mre avec Maurice Doucas et Jean-François Moulin

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