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Lady Diana: un mythe qui s'effrite

Lady Di était et reste une véritable icône médiatique
Lady Di était et reste une véritable icône médiatique
Tous les journaux évoquent ce matin le 10ème anniversaire de la mort de Lady Di. Diana en princesse mélancolique, Diana en ambassadrice de l'ONU, Diana en femme moderne, ... les illustrations ne manquent pas. Pour de nombreux commentateurs cependant, le mythe commence à s'effriter. Moins glamour, Pascal Couchepin et ses bons de garde font aussi réagir la presse.

Bund, Basler Zeitung, Tribune de Genève, Le Matin

Diana 10 ans après: le Bund et la Basler Zeitung ont choisi tous
deux leur deuxième page pour se souvenir de la princesse. Les deux
rédactions ont retenu la même photo : l'ambassadrice des Nations
Unies assise au milieu d'enfants angolais, une petite victime de
mine antipersonnelle sur les genoux. Alors, que reste-t-il du mythe
? Rien ou presque rien, résume la Tribune de Genève . Dans Le Matin , c'est une Diana en quatre leçons que
nous propose Peter Rothenbühler, dont la quatrième s'énonce ainsi :
"la démocratie c'est bien pour l'organisation des Etats modernes,
mais dans nos cœurs, nos âmes et nos têtes, nous sommes restés
quelque part royalistes."

Tribune de Genève

La pluie donne des idées à Pascal Couchepin, immortalisé par les
gazettes lors de sa traditionnelle balade sur l'île Saint-Pierre.
Le conseiller fédéral en a profité pour relancer l'idée de "bons de
garde", allocation qui permet aux parents de couvrir la prise en
charge de leurs bambins. Ce qui fait dire à l'éditorialiste de la Tribune de Genève que pour les
familles genevoises, en particulier, c'est jour de fête. Coup sur
coup en effet, on apprend que la ville de Genève augmente son
budget "petite enfance" et que Pascal Couchepin se penche sur le
berceau des petits Suisses. La famille reste néanmoins un intérêt
politique de saison, période électorale oblige. Ne nous leurrons
pas et espérons que la famille soit toujours à la mode dans quatre
ans, commente la Tribune de Genève.

Basler Zeitung

Voilà cinq ans déjà que la Suisse est membre des Nations Unies.
Pour tirer un bilan, la Basler Zeitung invite ce matin Adolf Ogi et Jean
Ziegler. Les deux Helvètes voyagent en effet toute l'année pour
l'organisation. L'ancien ministre est conseiller spécial pour le
sport et le Genevois est rapporteur spécial pour l'alimentation.
Les deux hommes ne sont pas du même bord politique mais pratiquent
tous deux l'opposé de la langue de bois. Cela donne dans le
quotidien bâlois une page de conversation étincelante, avec un
double enthousiasme sur le travail de la Suisse à l'ONU. En fait,
précise Adolf Ogi, il n'y a plus que l'Etat du Vatican qui n'est
pas encore membre à part entière. « A juste titre, ajoute Jean
Ziegler. Dieu sait que nous n'avons pas besoin du pape aux Nations
Unies... »

Le Temps

Face aux provocations de l'UDC, la droite doit-elle continuer à
se taire, se demande Le Temps . Si tous les dirigeants sont ulcérés par
les méthodes de l'UDC, certains craignent qu'une réaction
n'alimente son fonds de commerce. D'autres, à l'image de l'ancien
conseiller national radical Yves Christen, ne cachent pas leur
colère face à la mollesse de ces partis politiques qui, comme
tétanisés, n'osent pas réagir. Le Temps publie une interview du
conseiller national socialiste zurichois Andreas Gross , lequel l'affirme
haut et fort: si Blocher ne mérite pas d'être président,
mérite-t-il de rester au gouvernement?

Tages-Anzeiger

C'est un élu de l'UDC également que le Tages-Anzeiger pointe du doigt ce
matin. Le quotidien zurichois revient sur les inondations de la
localité bernoise de Lyss, pour la troisième fois sous les eaux cet
été. Les dégâts pour cette année dépassent les 90 millions de
francs. Depuis 15 ans pourtant, un projet d'ouvrage de protection
est prêt pour empêcher le torrent du Lyssbach de provoquer de
nouvelles catastrophes. Le canton et la Confédération prennent en
charge les deux tiers des coûts, mais c'est au niveau des communes
que ça coince. Le syndic de la commune voisine de Schüpfheim, un
agriculteur qui roule pour l'UDC, ne voit pas pourquoi il devrait
payer pour une digue qui ne protégerait pas les électeurs de sa
commune. Le syndic de Lyss, membre du parti radical, réagit avec
philosophie : «pour agir plus rapidement, l'être humain doit
d'abord souffrir».

24 heures

L'acteur Michel Piccoli se livre dans les colonnes de 24 heures . Il était hier l'invité du festival des
jardins musicaux à Cernier, à l'occasion du 10ème anniversaire de
la manifestation. La lecture de ses propos pleins de malice a de
quoi réjouir. Lorsqu'on demande au grand comédien ce qui lui manque
encore aujourd'hui dans sa carrière, il répond « tout ». « En 60
ans, je n'ai fait que des essais et des exercices, mon métier est
un éternel recommencement ». Piccoli avoue aimer défendre les gens
honnis par la société, les déglingués et les ambigus, aussi bien à
travers ses rôles que dans la vie.

Swisstxt avec Simon Corthay et Jean-François Moulin(RSR)

TV, net, téléphone

Cablecom propose le demi-tarif pour
quelques mois

MonElection.ch

C'est le lieu de
rencontre de la politique citoyenne en Suisse romande, dans la
perspective des élections fédérales. Les acteurs/candidats
débattent avec les citoyens-électeurs-internautes.

tsrelections.ch

Zurich, laboratoire politique de la
Suisse. Edition spéciale du 19:30

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