Soupçonné d'infractions économiques dans le cadre de ses activités professionnelles privées, cet ancien membre du Parti socialiste aiglon a annoncé sa décision jeudi soir devant le Conseil communal et la Municipalité, indique la commune. Sa démission sera effective au 31 janvier 2018.
De l'avis des autorités, cette décision "apparaît comme l'issue la plus raisonnable, après quatre mois d'intérim, provoqué par l'interpellation de l'intéressé par le Ministère public". Et de rappeler que les soupçons qui pèsent sur Piero Ruggiero ne concernent pas les deniers communaux.
Des élections complémentaires seront organisées
La répartition des dicastères mise en place cet été entre les quatre autres municipaux est maintenue. Des élections complémentaires seront organisées, mais la date reste encore à fixer.
Jeudi soir, l'exécutif évoque une "pénible affaire". Et souligne que Piero Ruggiero "a montré jusqu'au bout la volonté d’assurer correctement son mandat d'élu" dans un exécutif.
ats/tmun
Mandat interrompu durant quatre mois
Après la révélation de cette affaire, la municipalité d'Aigle avait renoncé à demander la suspension de Piero Ruggiero au Conseil d'Etat ne disposant pas de suffisamment d'éléments pour motiver cette option. D'un commun accord avec celui-ci, un délai de quatre mois avait été fixé pour arrêter une décision.