L’employée de commerce a été reconnue coupable de tentative d’interruption punissable de grossesse. Le fœtus est décédé à la suite d'un décollement placentaire. Sur la base des rapports médicaux, les juges ont considéré qu’il ne peut être formellement établi que le choc ait entraîné la mort.
Selon les juges, la culpabilité de la condamnée est "tout à fait lourde". Agissant avec "froideur et égoïsme", elle a entrepris de "multiples actes" pour mettre fin à la grossesse, et "n’a formulé à aucun moment de remords ou de regrets".
Pas d'IVG dans le délai légal
Après avoir appris qu’elle était enceinte, la jeune femme n’a pas avorté dans le délai légal de 12 semaines. Déjà mère de deux enfants, dont un qu’elle a abandonné, elle n’a selon ses dires à aucun moment voulu de ce nouvel enfant.
Durant l’enquête et à l’audience, la femme a prétendu qu’elle n’a jamais envisagé de tuer son fœtus, mais qu’elle souhaitait provoquer l’accouchement dans le but d’abandonner ensuite son enfant dans une boîte à bébé.
ats/ptur