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La chaîne d'animaleries Cats and Dogs pointée du doigt par Unia Vaud

Le logo d'Unia sur le bâtiment de la Stauffacherstrasse à Zurich. [Keystone - Walter Bieri]
Le logo d'Unia sur le bâtiment de la Stauffacherstrasse à Zurich. - [Keystone - Walter Bieri]
Unia Vaud a organisé une action de protestation jeudi matin devant le siège de Cats and Dogs à Gland. Le syndicat dénonce des infractions à la CCT de la vente de Lausanne et des cas de dumping.

Salaire minimum et pauses non respectés, heures supplémentaires pas compensées, vacances non données: dans un communiqué, Unia Vaud tape sur les doigts de la chaîne de magasins spécialisés dans la vente d'articles pour animaux de compagnie.

Le syndicat indique en outre que des salaires de moins de 3000 francs brut sont versés à des employés des succursales vaudoises. Des "cas de dumping" qu'il juge "tout bonnement scandaleux". Et de rappeler sa volonté de négocier une convention collective de travail (CCT) cantonale de la vente.

Soutien à gauche

Dans sa démarche, Unia est soutenu par SolidaritéS. Le parti dit avoir participé à l'action de protestation.

"Le personnel de la vente dispose déjà de conditions de travail difficiles avec des horaires atypiques ayant un impact sur la vie familiale et sociale. Cats and Dogs rajoute à cela des salaires dérisoires et des contraintes au travail qui ne respectent pas le cadre légal", déplore SolidaritéS dans un communiqué.

ats/ptur

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La société se défend

Dans un communiqué, Cats & Dogs rappelle les difficultés financières qu'elle a rencontrées ces dernières années, son ajournement de faillite en 2013 et sa révocation en 2015. Dès le mois de mars de cette même année, "la famille du fondateur a mis en place d'importants moyens, tout d'abord pour assurer la pérennité de la société et ensuite, pour assurer une gestion saine et efficace", écrit le groupe.

Toujours en 2015, des lacunes ont cependant été constatées lors de contrôles des commissions professionnelles paritaires de Lausanne, Nyon (VD) et Neuchâtel. La société dit depuis respecter les différentes CCT. Elle précise en outre qu'aucun collaborateur ne touche "un salaire inférieur à celui qui est légalement et/ou conventionnellement stipulé". Et qu'aucun employé ou ex-employé n'avait fait valoir de grief.