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Vaud défend les perquisitions menées chez les parrains de migrants

Le conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba. [Keystone - Cyril Zingaro]
Le conseiller d'Etat Philippe Leuba. - [Keystone - Cyril Zingaro]
Les perquisitions menées à Lausanne chez des parrains de migrants soupçonnés d'hébergement illégal ne sont pas une forme d'intimidation, ni de criminalisation, s'est défendu mardi le conseiller d'Etat Philippe Leuba.

Philippe Leuba a insisté sur "l'attachement du Conseil d'Etat à l'égalité de traitement" et a estimé que le fait de connaître un député, un journaliste, un homme de culture ou "même un municipal lausannois" ne justifiait pas que la loi soit appliquée différemment. Un message à peine voilé en direction du municipal lausannois David Payot (POP), lequel a soutenu le Collectif R qui appelle à la désobéissance civile.

Le ministre répondait au député de La Gauche Jean-Michel Dolivo. Ce dernier indiquait que des personnes avaient aussi violé la loi dans les années 40 en aidant des réfugiés au passage de la frontière suisse. Et elles ont plus tard été réhabilitées.

Comparaison "Injurieuse"

Une comparaison historique jugée "injurieuse" par Philippe Leuba. La comparaison concerne la violation de loi et le contexte est certes différent, a précisé Jean-Michel Dolivo.

Mais les "dizaines de milliers de migrants qui se noient dans la Méditerranée constituent un cas d'extrême détresse".

ats/hend

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