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L'UDC Vaud retire son document polémique sur la famille

Le texte remplaçant le chapitre sur la famille de l'UDC Vaud.
Le texte remplaçant le chapitre sur la famille de l'UDC Vaud.
"Le présent chapitre fait actuellement l'objet d'une mise à jour": c'est par ces mots que l'UDC Vaud a remplacé le chapitre consacré à la famille de son document de référence politique, après une polémique jusque dans son propre camp.

Le document rendu public la semaine dernière donnait certains préceptes sur la famille qui ont fait réagir: par exemple, le fait que "l'abolition totale du droit de correction priverait certains parents du peu d’autorité qu'ils ont encore sur les enfants". Ou encore "les carences psychologiques et éducatives qui résultent du placement en crèches entraînent les mêmes conséquences que le laxisme soixante-huitard".

D'autres propos ont irrité certaines femmes du parti, comme "le consumérisme et le féminisme ont entraîné un recours massif à la contraception et aussi à l’avortement". Dans Le Matin dimanche, Christine Bussat, nouvelle membre venue du PBD, a ainsi déclaré que le rôle des femmes pour l'UDC Vaud "me fait dresser les cheveux sur la tête". Monika Commissione-Schwab, vice-présidente de la section cantonale, a aussi réagi négativement, alors que l'ex-présidente Fabienne Despot a parlé de "maladresse".

>> Lire aussi : Le rôle des femmes pour l'UDC Vaud "me fait dresser les cheveux sur la tête"

Parfois "trop moralisant"

Ces critiques ont-elles fait réagir? Toujours est-il que le passage concernant la famille a disparu du nouveau document de référence politique figurant sur la page internet de l'UDC Vaud pour une "mise à jour".

"Nous reconnaissons que certains de nos propos ont pu blesser et nous le regrettons", commente le secrétaire général de l’UDC Vaud Kevin Grangier dans 24 heures. "Ce texte se voulait non polémique et nous avons dit les choses de façon trop abrupte", ajoute Jacques Nicolet, président du parti cantonal, toujours dans le quotidien vaudois.

Evoquant un ton parfois "trop moralisant", Kevin Grangier précise que le propos du document va être reconsidéré "non pas sur le fond, mais sur la forme".

boi

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