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Pose de la première pierre du projet "Under One Roof" à l'EPFL

Le mécène Jean Claude Gandur devant le projet "Under One Roof". [Keystone - Laurent Gillieron]
L'EPFL présente son projet "Under One Roof" / L'invité du 12h30 / 5 min. / le 23 février 2015
La première pierre du projet "Under One Roof" a été posée lundi à l'EPFL. Le nouveau bâtiment, financé à moitié par le mécénat, veut faire interagir sciences, arts et société.

Six mois après le début du chantier, la première pierre du projet "Under One Roof" a été posée symboliquement lundi à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Le bâtiment dédié aux interactions entre sciences, arts et société devrait être achevé en automne 2016. D'un coût de 39 millions, il sera financé à hauteur de 18 millions par la Confédération. Le solde provient du mécénat.

Longiligne et spectaculaire, la construction conçue par l'architecte japonais Kengo Kuma animera le coeur de l'EPFL d'une nouvelle dynamique. Elle sera articulée autour de trois espaces rassemblés sous un toit de 250 mètres de long, écrit l'EPFL lundi dans un communiqué.

Le Montreux Jazz sur le campus

Au nord, un espace mettra en valeur les projets de recherche phares de l'EPFL. Il abritera dans un premier temps une exposition consacrée au Human Brain Project et le Venice Time Machine.

Le second sera dédié à la recherche et à l'expérimentation muséale. Quant au "Montreux Jazz Café at EPFL", il occupera la partie sud du bâtiment. L'endroit sera aussi un lieu d'expérimentation consacré à la valorisation des archives audiovisuelles du Montreux Jazz Festival, numérisées par l'EPFL.

kkub

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Une chaire pour rendre le public "acteur de sa visite"

L'homme d'affaires Jean Claude Gandur, à la tête de la fondation pour l'art qui porte son nom, financera une chaire visant à développer de nouveaux outils muséographiques, grâce aux nouvelles technologies.

"C'est une occasion à la fois de montrer nos collections et de les utiliser pour des recherches sur les musées de demain", explique le mécène.

"La muséographie a très peu évolué depuis deux siècles: il s'agit aujourd'hui de "parler" au public avec les nouvelles technologies (tablettes, projections 3D, électrodes, etc.), et de le mettre au centre de l'exposition, le faire devenir acteur de sa visite", détaille encore Jean Claude Gandur.