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Les travaux de l'Hôpital Riviera-Chablais devraient débuter sans délai

Le site du futur hôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais à Rennaz [Laurent Gillieron]
L'Hôpital Riviera-Chablais veut commencer ses travaux dans les plus brefs délais / Le 12h30 / 1 min. / le 1 octobre 2014
L'Hôpital Riviera-Chablais veut commencer sans attendre les travaux sur le futur site de Rennaz, malgré la décision judiciaire vaudoise d'annuler la procédure d'adjudication.

Le Conseil d'établissement de l'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) veut entamer au plus vite les travaux de construction du futur établissement valdo-valaisan à Rennaz (VD), malgré l'annulation, par la justice vaudoise, de la procédure d'adjudication. Pour cela, il s'est résolu à scinder en deux son appel d'offres.

"Nous voulons commencer et terrminer cet hôpital dans les plus bref délais", a martelé mercredi le président du conseil d’établissement Marc-Etienne Disernes.

Sommé par la justice de repartir à zéro, l'hôpital a d'abord décidé de ne pas faire recours au Tribunal fédéral, comme l'ont fait deux entreprises soumissionnaires. "Le droit, c'est le droit, on n'a pas à tancer les juges, même s'il y a un avis minoritaire", a poursuivi Marc-Etienne Diserens.

Accélérer les décisions

Le HRC ne veut pas tout bloquer dans l'attente de l'avis du TF, mais accélérer la procédure décisionnelle. Le conseil d'établissement a ainsi choisi l'option de scinder son appel d'offres. La première partie portera sur un lot estimé à 15 millions de francs et concernera les fondations de l'établissement (pieux et sous-sol).

Cette première adjudication devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année. La suite de la procédure n'est pas encore tranchée. Le marché, 240 millions de francs au total, pourrait être divisé en lots ou passer par un appel d'offres en entreprise générale ou totale.

ats/oang

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Principes fondamentaux pas respectés

Le 27 août, le Tribunal cantonal vaudois a fait savoir qu'il admettait des recours dans le projet de l'Hôpital Riviera-Chablais et annulait l'attribution des travaux.

Il estimait que les principes fondamentaux des marchés publics n'avaient pas été respectés.

Fait plutôt rare, l'avis minoritaire d'un des trois juges avait été annexé à l'arrêt.

Celui-ci estimait qu'"en aucun cas (...) une annulation ab ovo (dès le commencement) ne se justifiait en l'état du dossier".