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Annonce de la fin de la pénurie de logements dans le canton de Vaud

Une étude affirme que le marché immobilier se détendra dans le canton de Vaud
Une étude affirme que le marché immobilier se détendra dans le canton de Vaud / 19h30 / 2 min. / le 9 avril 2014
Le taux de logements vacants dans le canton de Vaud devrait grimper à quelque 1,5%, soit celui d'un marché équilibré, d'ici 2017, selon une étude publiée mercredi.

La pénurie de logements dans le canton de Vaud devrait s'estomper d'ici 2016-2017. Selon une étude publiée mercredi, le taux de logements vacants devrait atteindre celui d'un marché équilibré, 1,5%. Au 1er juin 2013, ce taux était de 0,6%.

L'équilibrage de la situation immobilière devrait en outre permettre le tassement voire une baisse des prix du marché, selon l'étude du bureau iConsulting, commandée par le canton de Vaud et la Banque cantonale vaudoise.

De nombreux nouveaux logements

La stabilisation du marché de l'immobilier vaudois est rendue possible par une augmentation du volume de logements construits, rendue possible par la révision des plans d'affectation vaudois qui devraient libérer du terrain constructible.

Cette augmentation a  déjà pour conséquence une hausse de quelque 20% de demandes de permis de construire en 2012 et 2013 par rapport aux années précédentes.

D'ici 2024, ces futurs logements devraient pouvoir accueillir quelque 200'000 personnes, alors que 100'000 nouveaux habitants sont attendus sur cette période, selon l'étude (voir encadré).

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La situation avant le déblocage

Les logements vacants dans les communes vaudoises en 2012:

Les logements vacants dans le cantons de Vaud

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Les chiffres dans le détail

Les plans d'affectations communaux permettraient d'accueillir de nombreux habitants supplémentaires dans plusieurs régions vaudoises. Dans le détails, voici les chiffres annoncés:

Lausanne et Morges: 50'000 habitants supplémentaires
Région de Nyon: 13'000
Yverdon et Grandson : 14'000
Orbe: 3'000
Aigle: 3'000
Payerne: 3'000

Une suroffre même possible

L'étude souligne la possibilité que le volume de production des logements se maintienne même après un rééquilibrage du taux de vacance, pouvant ainsi mener à une situation de suroffre.

Ce phénomène pourrait également être dû au retour d'habitants qui s'étaient auparavant exilé dans des régions plus lointaines des centres urbains par nécessité économique.

Leur retour en zone urbaine créerait ainsi un taux de logements vacants élevé dans des régions périphériques.