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Le président de l'EPFL va prendre un congé sabbatique

Patrick Aebischer, président de l’EPFL. [Christian Brun]
Interview de Patrick Aebischer / Audio de l'info / 2 min. / le 23 novembre 2012
Patrick Aebischer, actuel président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), va prendre un congé sabbatique de 6 mois dès le mois de juillet 2013, afin de se consacrer à l'éducation en ligne, selon une information de la RTS.

Patrick Aebischer va prendre un congé sabbatique. Le président de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) souhaite pleinement se consacrer à l'éducation en ligne. En poste depuis 12 ans, le Fribourgeois s'est vu accorder par le Conseil fédéral un congé sabbatique de 6 mois pour comprendre les enjeux de cette "révolution en marche".

L'intérim, de juillet 2013 à janvier 2014, sera assuré par l'actuel vice-président pour les affaires académiques Philippe Gillet.

Applications en Afrique

"Je m'y intéresse beaucoup et effectivement je vais prendre un peu de temps pour mieux comprendre quelles sont les applications potentielles en Afrique notamment".

Patrick Aebischer répond ainsi à l'appel de Didier Burkhalter. En marge du Sommet de la Francophonie qui s'est tenu récemment à Kinshasa, le Conseiller fédéral a souligné qu'il était prêt à mettre des moyens à dispositions pour financer un curriculum universitaire pour l'Afrique francophone. Lire aussi: A Kinshasa, Didier Burkhalter présente une formation à distance

"Je souhaite passer un peu de temps dans les pays francophones d'Afrique pour comprendre quels sont les besoins et comment ce genre de choses peuvent se développer" a-t-il déclaré.

Une diversité nécessaire

Selon Patrick Aebischer, la Suisse a une importante carte à jouer au niveau mondial. "C'est une extraordinaire opportunité pour l'EPFL de donner notre enseignement en dehors de notre Campus et je n'aimerais pas que l'ensemble du monde suive des cours des universités américaines et je pense qu'une diversité est nécessaire".

L'EPFL teste déjà en ce moment un premier cours en ligne qui connaît un succès hors normes avec plus de 45'000 inscriptions, alors que l'établissement n'accueille "que" 8'000 étudiants sur son site.

Nicolae Schiau/aduc

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