Les activités se déroulaient à Fiesch, dans le Haut-Valais. Pour ces enfants, qui vivent le reste de l'année dans des centres d'accueil, cette semaine à l'extérieur était la bienvenue.
Tous ont vécu l'exode - beaucoup des traumatismes: migration, fuite, violences. La plupart d'entre eux ont quitté familles et amis. La colonie de vacances devient alors un lieu de rencontres, de partage, pour ces enfants venant des quatre coins du monde: Érythrée, Syrie, Angola, ...
Une organisation adaptée
Mais une semaine de ce type ne s'improvise pas: à côté des incontournables activités inhérentes aux colonies telles que les batailles de coussins, la structure est différente. Les bénévoles ne doivent pas parler du passé des enfants, à moins que ces derniers se confient.
Le but: les accueillir dans un cadre clair, afin que les jeunes se sentent rassurés au maximum.
Yvan Illi/Claudine Gaillard Torrent/duva