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Plus de vingt offices de poste sur la sellette en Valais

L'office de Crans-Montana 2 fait partie des bureaux menacés de fermeture. [Keystone - Olivier Maire]
L'office de Crans-Montana 2 fait partie des bureaux menacés de fermeture. - [Keystone - Olivier Maire]
La Poste a présenté sa restructuration du réseau valaisan mardi. 43 bureaux sont garantis jusqu'en 2020 alors que 22 d'entre eux seront examinés. La décision fâche le Conseil d'Etat.

Les discussions entre le gouvernement cantonal et La Poste ont permis de diminuer les fermetures. Sur les 65 offices valaisans, La Poste ne voulait en conserver que 25. Elle a revu ce chiffre à la hausse.

Mécontentement du Conseil d'Etat

Le gouvernement valaisan déplore toutefois les suppressions annoncées. "Les conditions topographiques du canton doivent être prises en compte pour continuer à assurer l'accès aux services postaux", écrit-il. Le Conseil d'Etat veut que les intérêts économiques et touristiques en région de montagne soient mieux évalués.

Il demande à La Poste d'éviter tout licenciement. Il souhaite encore qu'elle considère les récentes décisions du Parlement fédéral concernant l'avenir du réseau postal et qu'elle se conforme aux futures décisions politiques.

11 points d'accès supplémentaires

La Poste annonce cependant la poursuite du développement de son réseau. Selon un communiqué, la combinaison des guichets physiques et numériques sera renforcée par la création de 11 points d'accès en Valais.

ats/vz

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22 offices de poste à examiner

Les 22 bureaux de poste valaisans concernés sont les suivants: Ardon, Ayent, Brig-Glis, Chalais, Chamoson, Champéry, Crans-Montana 2, Erde, Grächen, Grimentz, Monthey 1, Martigny 2 Bourg, Raron, Riddes, Saillon, Salgesch, Sembrancher, Simplon Dorf, Stalden, Vercorin, Vernayaz et Vionnaz.

Appel au boycott

Selon Syndicom, le Conseil national a adopté fin mai une motion rendant impossibles, les projets de fermeture actuels. "Il semble que la direction de La Poste ignore cette décision", écrit mardi le syndicat.

Syndicom appelle à un boycott du processus de fermeture. Les cantons et communes ont tout intérêt à s'opposer au démantèlement. L'organisation estime que les discussions ne devront être poursuivies qu'une fois la loi sur la poste révisée.