Le Ministère public valaisan a rendu mardi une ordonnance de classement et une ordonnance pénale à l'encontre de l'ancien chef de la communication et de la prévention de la police cantonale valaisanne.
Jean-Marie Bornet ne s'est pas rendu coupable d'abus d'autorité et d'instigation à faux témoignage. Il est cependant condamné à 20 jours-amende avec sursis et à une amende de 800 francs pour avoir prêté une arme à feu à un proche qui ne détenait pas le permis ad hoc.
Licencié pour ses propos lors de la campagne
Jean-Marie Bornet a été licencié de son poste de chef de la communication et de la prévention de la police cantonale valaisanne le 22 avril.
Le Conseil d'Etat valaisan avait précisé que la décision de résilier les rapports de travail de Jean-Marie Bornet était motivée par "plusieurs de ses déclarations publiques" incompatibles avec son statut. Ce dernier était alors candidat du Rassemblement Citoyen Valais au Conseil d’Etat.
Julie Conti
Jean-Marie Bornet va faire opposition
Contacté par la RTS, Jean-Marie Bornet se félicite de voir le Ministère public valaisan abandonner les principaux chefs d’accusation à son encontre. Il va par contre faire opposition à sa condamnation avec sursis pour avoir prêté son arme à un proche sans avoir demandé un permis d’acquisition.
Il indique que cette obligation administrative lui était inconnue. Son non-respect devrait valoir tout au plus une contravention, estime-t-il.
Jean-Marie Bornet retient avant tout que le Ministère public donne tort à la juge à l’origine de sa dénonciation. "L'affaire étant à l'origine de mon licenciement tourne en ma faveur", déclare-t-il. Il a contesté devant le Tribunal cantonal son licenciement et espère que le nouveau gouvernement valaisan fera un geste.