Le transfert intégral de l'armée au civil est prévu en 2022. La base aérienne valaisanne reste un aérodrome de dégagement en cas d'urgence et le Département fédéral de la défense paiera pour cela.
Tout le monde semblait très satisfait de cet accord trouvé mercredi, y compris les riverains qui se réjouissent de voir diminuer les nuisances à partir de 2018 et de l'arrêt des vols réguliers de jets militaires.
"Je me demande comment l'aéroport va survivre"
Tout le monde, sauf Yannick Buttet, lieutenant colonel EMG et conseiller national PDC valaisan, qui estime dans Forum que rien n'est sauvé: "Un pas a été effectué, mais cela reste un atterrissage en douceur pour la base aérienne et la présence de l'armée en Valais. J'ai beaucoup d'inquiétude pour l'avenir de l'aéroport de Sion dans la mesure où l'armée va se retirer quasiment totalement de l'aéroport et sincèrement je me demande comme l'aéroport va survivre."
Et Yannick Butter d'avoir une autre préoccupation sur la question des emplois: "Des emplois qualifiés seront perdus à terme en Valais qui ne seront pas remplacés par les nouvelles présences militaires."
olhor