En vue de l'abandon par les forces aériennes de l'aérodrome de Sion après 2021, un accord a été signé entre le Département fédéral de la défense (DDPS), les autorités cantonales et celles de la capitale valaisanne.
Les forces aériennes paieront toutefois un forfait annuel de 300'000 francs pour une utilisation sporadique de la base aérienne, en cas d'urgence ou pour "y opérer pendant une période limitée par exemple lors d'un engagement similaire à celui exécuté dans le cadre du World Economic Forum", expliquent les trois parties.
"Envisager le futur sereinement"
"A un moment donné quand on cherche des solutions pour trouver des accords où chacun est gagnant, il faut trouver des solutions pragmatiques", a relevé Guy Parmelin, interrogé dans l'émission Forum.
Le conseiller fédéral rappelle que "la mise en oeuvre du concept de stationnement nécessite absolument une diminution des coûts d'exploitation à moyen et à long terme". "Depuis le début de l’année, j’ai décidé avec la Ville de Sion et le canton du Valais de sérieusement avancer pour trouver des solutions pour que chacun puisse envisager le futur sereinement", a-t-il ajouté.
hend
Une soixantaine de postes garantis
Une partie des 140 emplois seront maintenus. Le DDPS garantit quatre postes de travail pour les douze prochaines années et la totalité des 32 places d'apprentissage.
En outre, le canton entend reprendre 17 postes pour les prestations logistiques sur l'aérodrome, et la Ville propose d'en récupérer quatre autres au profit de l’aéroport civil, précise Le Nouvelliste.