L'UDC lancera un deuxième candidat au Conseil d'Etat valaisan

Le changement de stratégie du PS avec la décision de samedi de présenter une liste ouverte a ainsi changé la donne du côté du parti agrarien. Le conseiller d'Etat UDC Oskar Freysinger a ainsi évoqué sur les ondes de la RTS "une erreur" des socialistes qui conduit son parti à opter pour le lancement d'un deuxième candidat en provenance du Haut-Valais aux côtés du Saviésan.

Selon le président de l'UDC du Valais romand Jérôme Desmeules, en refusant de se ranger uniquement derrière leur ministre sortante, les socialistes romands mettent en péril un siège réservé au Haut-Valais. "C'est une opportunité pour nous, on ne va pas laisser partir le fauteuil" 'a-t-il confié à la RTS.

La candidature d'Esther Waeber-Kalbermatten fragilisée

Les Haut-valaisans possèdent toujours deux des cinq sièges au Conseil d'Etat alors qu'ils représentent moins du quart de la population. Et les germanophones, avant de voter pour un parti, choisissent le vote régionaliste. Ils votent d'abord pour les candidats issus du Haut.

La stratégie du PS affaiblit considérablement la conseillère d'Etat socialiste Esther Waeber Kalbermatten puisque les voix risquent d'être dispersées. "Un cadeau", selon Oskar Freysinger, qui donne des ailes à l'UDC, mais d'autres pourraient afficher de nouvelles ambitions, au PLR notamment.

L'UDC n'a pas encore de nom à proposer. Celui de Franz Ruppen revient fréquemment, même si ce dernier, déjà conseiller national et visant la présidence de Naters lors des communales du 16 octobre, a clairement dit qu'il ne se lancerait pas. Le parti communiquera après ces élections communales et n'exclut pas de présenter une femme.

Marie Giovanola/jzim