Publié

Il n'y aura pas de chasseurs professionnels de loups en Valais

Des chasseurs sont déjà régulièrement engagés pour épauler les garde-chasse devant abattre les animaux désignés, estime le Conseil d'Etat valaisan. (image d'illustration) [Andree-Noelle Pot]
Des chasseurs sont déjà régulièrement engagés pour épauler les gardes-chasse devant abattre les animaux désignés, estime le Grand Conseil valaisan. (image d'illustration) - [Andree-Noelle Pot]
Le Valais n'aura pas de chasseurs professionnels de loups. Leur abattage suite à une autorisation de tir restera la tâche des gardes-chasse. Le Grand Conseil rejeté jeudi un postulat en ce sens.

Par 69 voix contre 49, le Grand Conseil a suivi le gouvernement et rejeté le postulat de deux parlementaires PDC haut-valaisans.

Ils demandaient de former des chasseurs pour abattre les loups visés par une autorisation de tir et de créer une "équipe d'abattage".

Le chef du département de l'environnement Jacques Melly a estimé qu'une partie de la demande est déjà réalisée. Lorsqu'une autorisation de tir est délivrée, le canton fait déjà appel à des chasseurs, dans la mesure du possible, pour épauler les gardes-chasse.

Réglementation précise

Les postulants constatent que parfois les autorisations de tir ne sont pas suivies de l'abattage de l'animal. Cette situation n'est à leurs yeux pas acceptable, d'autant que la population de loups augmente rapidement, arguent-ils.

Le conseiller d'Etat a rappelé que le loup était soumis à une réglementation précise. Il n'est pas possible d'équiper chaque éleveur d'un fusil qu'il pourrait utiliser en cas d'attaque de loup contre son troupeau.

ats/sbad

Publié