Publié

L'Etat valaisan fait son mea culpa dans les affaires de l'Hôpital du Valais

Le Conseil d'Etat a reconnu qu'il aurait dû être plus attentif aux signaux des lanceurs d'alerte en ce qui concerne les affaires qui ont secoué l'Hôpital du Valais depuis 2010. [Laurent Gillieron]
Interview de Jean-Michel Cina, président du Gouvernement valaisan / Le Journal du matin / 1 min. / le 24 avril 2015
Le gouvernement valaisan reconnaît ses torts dans les affaires qui ont secoué l'Hôpital du Valais entre 2010 et 2014. Il admet notamment ne pas avoir mené une surveillance et un dialogue adéquats.

Le Conseil d'Etat valaisan a pris position jeudi sur le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur l'Hôpital du Valais. Ce rapport, présenté le 8 avril à la presse, identifie les dysfonctionnements au sein de l'Hôpital du Valais, mais aussi au niveau politique.

"Même s'il estime que les critiques à l'encontre de Maurice Tornay, ancien chef du département de la santé, sont disproportionnées, le gouvernement reconnaît qu'il n'est lui-même pas exempt de tout reproche", écrit l'Etat du Valais dans un communiqué.

"Plus attentif"

Le gouvernement admet qu'il aurait dû "être plus attentif aux signaux des lanceurs d'alerte". Il aurait dû "exercer une surveillance davantage proactive, mandater des expertises basées sur une méthodologie scientifique et favoriser le dialogue avec toutes les parties concernées".

Pour éviter que ces dysfonctionnements ne se reproduisent, le gouvernement réalisera les recommandations préconisées par la CEP. Certaines sont déjà en vigueur, précise le canton.

ats/sbad

Publié

Rapport sur les démarches entreprises transmis en décembre 2015

Les recommandations touchent la surveillance, la planification, la qualité, les conventions universitaires, la structure organisationnelle, le financement des infrastructures, la médecine hautement spécialisée et la cardiologie interventionnelle.

Un premier rapport sur les démarches entreprises sera élaboré pour la fin décembre 2015 à l'intention du Parlement.

Dans son rapport, la CEP n'a épargné personne. Le Conseil d'Etat, le conseil d'administration, la direction, le patron de la chirurgie de l'Hôpital du Valais, aucun n'est exempt de reproche.