Le Conseil d'Etat valaisan a pris position jeudi sur le rapport de la Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur l'Hôpital du Valais. Ce rapport, présenté le 8 avril à la presse, identifie les dysfonctionnements au sein de l'Hôpital du Valais, mais aussi au niveau politique.
"Même s'il estime que les critiques à l'encontre de Maurice Tornay, ancien chef du département de la santé, sont disproportionnées, le gouvernement reconnaît qu'il n'est lui-même pas exempt de tout reproche", écrit l'Etat du Valais dans un communiqué.
"Plus attentif"
Le gouvernement admet qu'il aurait dû "être plus attentif aux signaux des lanceurs d'alerte". Il aurait dû "exercer une surveillance davantage proactive, mandater des expertises basées sur une méthodologie scientifique et favoriser le dialogue avec toutes les parties concernées".
Pour éviter que ces dysfonctionnements ne se reproduisent, le gouvernement réalisera les recommandations préconisées par la CEP. Certaines sont déjà en vigueur, précise le canton.
ats/sbad
Rapport sur les démarches entreprises transmis en décembre 2015
Les recommandations touchent la surveillance, la planification, la qualité, les conventions universitaires, la structure organisationnelle, le financement des infrastructures, la médecine hautement spécialisée et la cardiologie interventionnelle.
Un premier rapport sur les démarches entreprises sera élaboré pour la fin décembre 2015 à l'intention du Parlement.
Dans son rapport, la CEP n'a épargné personne. Le Conseil d'Etat, le conseil d'administration, la direction, le patron de la chirurgie de l'Hôpital du Valais, aucun n'est exempt de reproche.