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Tamoil va licencier 272 personnes et vend sa raffinerie en Valais

Une rencontre tripartite a eu lieu jeudi entre une délégation du personnel et de syndicats, et des membres de la direction de Tamoil. [Keystone - Maxime Schmid]
Interview d'Eric Anchise, président de la commission des travailleurs de la raffinerie / Audio de l'info / 1 min. / le 30 janvier 2015
Tamoil a décidé de vendre l'ensemble de sa raffinerie à Collombey (VS) et de licencier 272 personnes, soit 34 de plus que ce qui était initialement prévu par la direction.

Ce ne sont pas 238 emplois que Tamoil prévoit de supprimer, mais 272. En effet, sur les 238 employés à Collombey (VS), 233 seront licenciés, ainsi que 25 des 61 personnes qui travaillent au siège du groupe à Genève.

En outre, les 14 apprentis de la raffinerie ont été replacés dans des entreprises chablaisiennes. C'est ce qu'ont annoncé jeudi le personnel, les syndicats et la direction à l'issue de leur rencontre tripartite en Valais.

Mise en vente

Par ailleurs, le groupe a non seulement mis en vente sa raffinerie, mais également son quai de chargement à la gare d'Aigle (VD), ainsi que ses réservoirs. Le réseau de stations-service reste, lui, toujours exclu de la vente.

Tamoil a précisé qu'il maintenait son réseau de stations service dans la région, ainsi que cinq emplois sur le site de la raffinerie pour la maintenance du site.

L'entreprise a laissé à l'Etat du Valais jusqu'au 31 mars pour trouver un repreneur. Une "task force" a été créée dans ce but par le canton.

mg/hend

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La réaction du Conseil d'Etat

Lors de sa rencontre avec le canton, le 27 janvier, la direction de Tamoil a campé sur sa position en refusant le chômage technique.

Après réflexion, le canton revient à la charge jeudi: "(...) le recours au chômage partiel dès le mois de mai ne devrait pas être totalement écarté", indique-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement valaisan souhaite également prolonger d'un mois, soit à la fin avril, le délai pour trouver un éventuel repreneur. Autant de mesures qui doivent permettre "de préserver le savoir-faire des collaborateurs du site de Collombey".