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Le président neuchâtelois des Jeunes UDC, qui porte un tatouage SS au bras, démissionne

UDC-NE : Stève Cao forcé à démissionner
NE: un tatouage pousse l'UDC Stève Cao à la démission / 19h30 / 2 min. / le 18 décembre 2017
Le président des Jeunes UDC neuchâtelois Stève Cao, qui s'est tatoué sur le bras la devise de la Schutzstaffel (SS), l'une des principales organisations du régime nazi, a quitté ses fonctions et a démissionné du parti.

Celui qui s'est aussi retiré du Conseil général de La Chaux-de-Fonds après les faits porte sur le bras la devise SS: "Meine Ehre heisst Treue", soit "Mon honneur s'appelle fidélité".

Stève Cao, candidat malheureux au Grand Conseil lors des élections cantonales du printemps dernier, explique dans l'Ostschweiz am Sonntag et la Zentralschweiz am Sonntag, qui rapportent l'information, que ce tatouage est un péché de jeunesse et affirme qu'il avait l'intention de l'enlever depuis longtemps.

Le politicien de 30 ans, qui a effacé son compte Facebook après sa démission, ajoute qu'il a renoncé à l'idéologie de l'extrême droite. Il dirigeait la section neuchâteloise des jeunes UDC depuis un peu plus d'un an.

"Intolérable", selon Albert Rösti

Ses déclarations n'ont guère convaincu le président de l'UDC Suisse, Albert Rösti, qui se dit choqué et a exigé sa démission. "L'idéologie d'extrême droite n'a absolument aucune place dans notre parti. C'est intolérable", déclare-t-il dans les journaux alémaniques.

La surprise est totale pour l'UDC neuchâteloise. Interrogé par la RTS, son président Stephan Moser dit être tombé des nues après avoir été informé.

Elu à la tête de l'UDC neuchâteloise en juin, Stephan Moser s’est donné pour mission de donner de nouvelles bases à son parti secoué par différentes affaires et la déroute subie lors des élections cantonales. Ce mauvais coup supplémentaire, on s’en serait volontiers passé admet Stephan Moser, mais il ajoute qu'il faut être très clair, l'UDC à Neuchâtel n'est pas un nid d'extrémistes.

ats/boi

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