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Partenariat conclu entre l'Hôpital neuchâtelois et le groupe Genolier

L'accord de partenariat porte notamment sur les soins intensifs. [Keystone - Sandro Campardo]
Partenariat conclu entre l'Hôpital neuchâtelois et le groupe Genolier / Le 12h30 / 1 min. / le 13 janvier 2017
Après plus d'un an de négociations, l'Hôpital neuchâtelois et Swiss Medical Network (groupe Genolier) ont trouvé un terrain d'entente. Ils ont signé trois conventions pour les soins intensifs, la néphrologie et l'urologie.

Ces partenariats public-privé (PPP) sont destinés à améliorer la qualité des soins mais aussi à mettre un terme à l'exode volontaire des patients ("départs pour convenance personnelle").

Aujourd'hui, un tiers des hospitalisations extracantonales concerne des activités que le canton propose déjà. Ce sont ces patients que l'Hôpital neuchâtelois (HNE) et Swiss Medical Network (GSMN) souhaitent rapatrier. Cette masse critique est essentielle pour assurer une offre médicale complète, ont souligné les signataires.

Meilleure maîtrise des coûts pour l'HNE

L'une des trois conventions conclues, pour les soins intensifs, est déjà active. Les deux autres, néphrologie et urologie, prendront effet dans le courant de l'année. Cette mise en commun des services, des ressources et du matériel médical permettra une meilleure maîtrise des coûts pour l'HNE et la reconnaissance renforcée de GSMN sur la liste hospitalière du canton, surtout en ce qui concerne la néphrologie.

Blocage autour de la CCT

Mais cette présence nécessite l'application de la convention collective de travail dans le domaine (CCT21) à laquelle s'oppose GSMN, dont les missions sont reconnues sur la liste hospitalière suite à une exception reconnue par l’Etat. Celle-ci devrait se terminer fin 2017 à moins que les tribunaux en décident autrement. Le groupe a fait recours auprès du Tribunal administratif fédéral.

L'annonce de ces collaborations intervient à un moment clé: la campagne en vue des votations du 12 février sur l'avenir de l'Hôpital neuchâtelois est lancée et ces partenariats - même s'ils seront appliqués quoi qu'il arrive selon les signataires - renforcent un peu plus la vision d'une concentration des soins.

Coraline Pauchard/oang

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