Ce dispositif pour jeunes en transition prévoit d'abord l'apprentissage intensif du français sur cinq demi-journées et la possibilité de suivre un cours d'alphabétisation. Plus tard, interviendront des notions de mathématiques et une introduction aux structures de la Suisse.
Pour l'heure, quatre migrants sont pris en charge, mais une petite vingtaine de personnes devraient être concernées les années suivantes. Le canton espère que ces migrants puissent occuper l'une des 60 places d'apprentissage non repourvues en fin d'année scolaire.
L'autre espoir est que les entreprises se montrent accueillantes et acceptent de prendre en apprentissage quelques-uns de ces migrants mineurs. Le Conseil d'Etat mettra tout en oeuvre pour créer ce nouveau partenariat avec le monde du travail.
Manque de main-d'oeuvre
La ministre de l'Education Monika Maire-Hefti a tenu à rappeler que Neuchâtel a besoin de main-d'oeuvre et certains de ces mineurs, qui ont suivi les écoles dans leur pays, peuvent répondre à cette nécessité. Un argument que la chancelière allemande Angela Merkel a aussi brandi lors de l'arrivée des migrants en Allemagne.
Roger Guignard/lan