Le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers a puni ce comportement jugé grave par une peine de 30 jours amendes avec sursis.
Le policier a violé le secret de fonction une première fois en déclarant sur les réseaux sociaux, en juillet 2014, qu'un radar avait été vandalisé. Puis en février 2015, il avait communiqué aux médias la mise à mal de quatre agents lors d'une intervention musclée à Val-de-Travers.
En service ou pas?
Pour Patrick Siron, ses deux informations ont été relayées alors qu'il n'était pas de service et donc non soumis au secret de fonction - la première fois en tant que simple particulier et la seconde en qualité de président du syndicat de la police.
Ces arguments ont été rejetés par le tribunal, qui estime que l'accusé a su que le radar avait été vandalisé alors qu'il était de service. Il juge ensuite que le syndicaliste n'avait pas reçu l'autorisation de sa hiérarchie pour diffuser l'information concernant les agents blessés.
Le verdict est tombé mais l'affaire n'est pas classée: Patrick Siron a déclaré faire recours auprès du Tribunal cantonal.
Coraline Pauchard/oang